Météorites.

Aurélien Barrau, Ed. Points, 7,90 euros.
Avec Météorites, son premier recueil de poésie, l’astrophysicien grenoblois, connu pour son engagement en faveur de l’écologie, dévoile son amour de la prose et de la littérature. Un objet incandescent tout en fulgurances, à la portée politique et philosophique autant qu’esthétique. Extraits de Chroniques Plurielles :
" CP - Dans ce livre, vous rendez aussi hommage à un certain nombre d’artistes peintres : Goya et ses peintures noires, De Staël, Dürer, Le Caravage ou encore Fontana et ses toiles fendues… Quel est l’apport de l’art dans votre travail scientifique ?
AB - Il est nul. Je réponds de façon volontairement provocatrice pour signifier que je ne veux surtout pas rabattre l’art sur un simple rôle d’inspiration. L’art est une chose immense et importante qui vaut par et pour elle-même. Ce n’est pas au titre de ses bienfaits pour la pensée scientifique qu’il m’intéresse. Bien sûr, l’art fait partie du monde et, à ce titre, peut aider à susciter des idées ou des déconstructions signifiantes dans un autre champ disciplinaire. Mais ce n’est pas ce qui m’intéresse."